Avec La route vers la décivilisation, publié aux Éditions du Cerf, Gaël Brustier propose une analyse politique et culturelle profonde, qui relie la crise de notre temps à une longue mutation de nos sociétés.
Politologue, essayiste, observateur attentif du rapport entre culture et politique, Gaël Brustier retrace le chemin qui, depuis la crise financière de 2008, conduit nos démocraties vers un affaissement de leurs valeurs, de leurs institutions et de leur imaginaire collectif.
Ce qu’il décrit, ce n’est pas seulement la fin d’un cycle économique, mais l’effondrement d’un monde commun. La disparition de ce qu’Antonio Gramsci appelait les “intellectuels organiques” a laissé place à un vide, bientôt occupé par le chaos idéologique, les affrontements identitaires et l’anti-intellectualisme.
De la faillite du néolibéralisme à l’essor du trumpisme, en passant par la prolophobie d’une élite culturelle coupée du “national-populaire”, Gaël Brustier remonte le fil d’une histoire où la décivilisation n’est pas un accident, mais le résultat d’un long processus d’abandon intellectuel et moral.
Nourri de Gramsci et de Norbert Elias, ce livre exigeant n’est pas un traité académique : c’est un appel à comprendre avant de juger, à redonner sens à la pensée, à réinventer un horizon commun.



